Douin de Lavesne
On ignore tout de Douin de Lavesne. Le seul manuscrit de Trubert en conserve le nom. Son existence est douteuse, d’autant que si l’on rencontre bien dans la Somme les toponymes Avesne et Lavesne, rien dans la langue du trouvère ne prouve qu’il en soit originaire. L’hypothèse d’un pamphlet politique nécessitant le pseudonymat est plausible.
Le traducteur, Bertrand Rouziès-Léonardi, est docteur en littérature médiévale et reconstituteur. Il s’efforce ici – et l’entreprise est nouvelle dans le genre du fabliau – de retrouver l’art et la manière de la traduction littéraire romantique, par égard pour un texte à tous points de vue exceptionnel, qui mérite d’être dit autant que d’être lu.