Serait-il donc devenu parfaitement vain de s’obstiner à militer pour une reconnaissance sociale élargie du poétique qui ne l’amènerait en fait qu’à se dénaturer ? C’est ce que pense François Leperlier pour qui « dans une ère vouée "au règne de la quantité" et au "panoptisme" planétaire, où les impératifs de rendement et de contrôle social appellent toujours plus de visibilité et de transparence, l’intervention poétique, qui ne saurait répliquer directement sans se vider de sa substance, est sommée comme jamais de répondre de son excentricité légitime. »