Fenêtre
“La fenêtre apparaît à la fois figurative et abstraite. La fenêtre affirme le paradoxe d’une figuration abstraite comme d’une abstraction figurative.
À la surface de la fenêtre les différents instants du temps coïncident. À la surface de la fenêtre le temps du passé coïncide à la fois avec le temps du présent et le temps du futur. À la surface de la fenêtre le flux du temps se paralyse et devient ainsi surface de la translucidité comme surface de l’anesthésie.
À la fenêtre le temps se décante. À la fenêtre le chant du temps se dépose comme sourire de l’érosion, comme sourire de vide de l’érosion. La fenêtre apparaît ainsi comme écran de projection de la translucidité. La fenêtre apparaît ainsi comme l’écran de translucidité du temps.”