“Ces poèmes sont des rêves vécus, hallucinés, dans un état particulier de transe atteint par le langage, où le sens n’est jamais un. C’est pourquoi il s’est agi, comme disait Alfred Jarry en une métaphore magnifiquement ambiguë, de ‘suggérer au lieu de dire, faire dans la route des phrases un carrefour de tous les mots’, noyau de potentielle rêverie par laquelle le lecteur, s’il fronce bien son subconscient, découvrira le lapin caché dans l’oreille du chasseur, l’absente de tous bouquets dans la diatomée ou une petite partie du mystère enfoui, entre hasard et contrainte, infini et clôture, dans ces diaboles.”
G. H.